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La crémation : une solution plébiscitée en France

 

En 2023, les données indiquent que près de 56% des funérailles en France sont des crémations, une augmentation notable par rapport à 33% en 2015. Cette croissance rapide suggère une modification profonde des attitudes vis-à-vis de cette méthode funéraire.
Ce sont tant les critères sociétaux qu’environnementaux qui vont conduire à accentuer ce choix cinéraire.

Critères sociétaux :

L’impact de la fin du « baby-boom » impliquera une base moyenne 655 000 morts / an en France.
A l’horizon de 2030, 80% de la population sera urbaine et plus de 150 000 décès supplémentaires sont prévus dans la décennie à venir.
Une réelle évolution des mentalités face à la crémation.
Le travail de mémoire des générations futures se différenciera de plus en plus par rapport au passé récent. Plusieurs facteurs sont à prendre en considération :

  • Le moindre intérêt de la fréquentation des cimetières traditionnels
  • L’éloignement des familles a de nombreuses conséquences sur les cimetières et l’impossibilité d’entretien des tombes.L’évolution des mentalités avec une volonté de retour des cendres dans la nature faiblement encadré par la loi aura une incidence réelle sur notre mémoire collective.
  • Chez les 18-35 ans, le changement climatique et la destruction de la nature sont déjà considérés comme la question mondiale prioritaire. Cette génération gagnant en influence, son état d’esprit pourrait jouer en faveur de la protection de la biodiversité.

Critères environnementaux :

  • L’artificialisation des sols en France a augmenté de + 1,4% tous les ans,de 2006 à 2015,  soit l’équivalent d’un département comme la Drôme tous les 10 ans.
  • 8 Français sur 10 se déclarent concernés par L’ÉTAT DE LA BIODIVERSITÉ. Source : sondage IFOP réalisé en mai 2018 pour l’Agence française pour la biodiversité

En savoir plus :

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