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Forêts Sanctuaires : Base documentaire

Biens et Services Écosystémiques

Les écosystèmes apportent, de par leur fonctionnement, de nombreux bénéfices qui contribuent au bien-être de la société et à l’ensemble de ses activités économiques, ce sont les services écologiques.

Les services écologiques se répartissent en 4 catégories :

  • Services d’approvisionnement : nourriture, fibres, bois, ressources génétiques…
  • Services de régulation : climat, qualité de l’eau et de l’air, protection contre les inondations…
  • Services culturels : bien-être, activités récréatives, spiritualité…
  • Services de support : cycle de l’eau, photosynthèse…

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Biodiversité

L’artificialisation des sols en France a augmenté de + 1,4% tous les ans,de 2006 à 2015,  soit l’équivalent d’un département comme la Drôme tous les 10 ans.

Nous vivons actuellement la 6eme extinction de masse animale. 872 espèces sont répertoriées comme éteintes par la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature,

Les menaces d’extinctions de la planète représentent : 26 500 espèces, dont :

  •  1/5ème des espèces d’invertébrés :12 000 invertébrés enregistrés dans la liste rouge de l’UICN.  selon un rapport publié vendredi 31 août 2018 par la Société zoologique de Londres, en collaboration avec l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
  • Plus de 40% des espèces d’insectes.La perte d’habitat est largement considérée comme la cause principale de l’extinction d’espèces dans le monde

Un site intéressant à consulter

Ecosystème

« Nous avons oublié que l’arbre est l’infrastructure de base sur laquelle repose la vie terrestre », déplore David Foster, directeur de la forêt de Harvard, le meilleur centre de recherche forestier mondial, pour qui l’arbre est aussi un formidable allié face à l’effondrement de la biodiversité. Car ces « organismes ingénieurs » créent un habitat pour des écosystèmes entiers.

« Il est temps que les regards et les actions évoluent sur la conservation des vieux arbres et du bois mort. Leur présence est fondamentale pour l’équilibre de nos forêts. Le bois mort stocke le carbone en grande quantité. Ce carbone est conservé dans le bois mort jusqu’à sa décomposition totale où une partie migre dans l’humus et l’autre est minéralisée. C’est aussi un réservoir d’eau pour la forêt, le bois en décomposition emmagasine une grande quantité d’eau. L’humus est ainsi humidifié et cela permet à la forêt de mieux gérer les sécheresses. Il empêche également l’érosion, les chutes de pierres, ou encore les avalanches. »

Empreinte carbone

L’empreinte carbone pour chaque français est de 12 tonnes de CO²/ an.
Un arbre absorbe en moyenne 10 à 40 kg de CO2 par an, en fonction d’une série de facteurs.
Cette estimation se fonde sur le fait qu’un mètre cube de bois absorbe environ une tonne de CO2.

Forêt

La définition de la forêt est mondiale, elle a été fixée par la FAO (branche des Nations Unies dédiées à l’alimentation et l’agriculture) : « Est considérée comme forêt toute formation d’au moins 50 ares (5000m2) et de largeur supérieure ou égale à 20 mètres, composée de végétaux non cultivés et d’arbres capables d’atteindre une hauteur de 5 m à maturité in situ et dont le couvert absolu total est supérieur ou égal à 10 % ».
En France hexagonale, les forêts couvrent 16,4 millions d’hectares soit 31% du territoire.
On se situe à la moyenne mondiale, puisque 30% de la surface terrestre mondiale est boisée.
Le solde français est positif depuis le début des années 80 (environ + 0,6%) et très largement positif depuis le début du 20ème siècle (+100%). Les gains forestiers les plus élevés sont en Bretagne (qui part de loin), en Corse (déjà très boisée) et dans l’Aude.
Problème : ces chiffres ne tiennent pas compte de la différence d’apports écosystémiques des jeunes arbres par rapport aux plus anciens. Et cette différence est colossale.
La diversité biologique des forêts stimule la productivité agricole.
Le secret d’un sol fertile : Un gramme de sol contient :

  • un million d’espèces de bactéries,
  • 100 000 espèces de champignons,
  • 1000 espèces d’invertébrés (acariens, collemboles, nématodes, etc.) parmi lesquels les rois de ce milieu, les vers de terre, principaux acteurs de la fertilité des sols.
    Un sol sain compte une douzaine d’individus par m3. Ce microcosme aère le sol, décompose les résidus des végétaux et les transforme en matière organique de nouveau assimilable par les plantes.

Solutions Fondées sur la Nature

Les Solutions fondées sur la Nature sont des actions qui s’appuient sur les écosystèmes pour relever les défis que posent les changements globaux à nos sociétés comme la lutte contre les changements climatiques, la gestion des risques naturels, la santé, l’approvisionnement en eau ou encore la sécurité alimentaire. En effet, des écosystèmes préservés ou restaurés, qui sont résilients, fonctionnels et diversifiés accueillent une grande biodiversité et fournissent ainsi de nombreux services écosystémiques à nos sociétés.
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Transition sociétale

  • 80% de la population sera urbaine à l’horizon de 2030.
  • 92% des Français estiment qu’il n’y a pas assez de nature en ville (2017)
  • Plus de 150 000 Décès supplémentaires dans la décennie en cours = impact de la fin du baby-boom
  • 8 français sur 10 déclarent être concerné par l’état de la biodiversité  (source IFOP 2018)
  • 53% des suffrages des citoyens vont vers: « Une ville qui remet la nature au cœur de la ville » 2018

Autres chiffres marquants de cette transition sociétale :

Considérez−vous qu’un cimetière puisse être….

  • Un lieu de promenade 29 %
  • Un lieu social, de rencontre des habitants 26 %
  • Un lieu touristique 14 %
  • Un lieu d’observation et de protection de la faune et de la flore 13 %
  • Un lieu où se produisent des animations culturelles (visites, concerts…) 5 %
  • Non, aucun autre usage 14 %

Enquête de Association des Ingénieurs Territoriaux de France (2017)

Concernant l’évolution des modes cinéraires :

En 2021, le nombre total de crémations s’est élevé à 267 005, soit 40,46 % des décès, contre 1 % en 1980.
180 appels d’offres publics sont en cours, liés notamment aux travaux d’extension de cimetières
Toute extension, implique une augmentation de l’artificialisation des sols et nécessite des études préalables très couteuses pour les communes.