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Le concept actuel des cimetières est devenu obsolète à plusieurs titres.

La plupart des cimetières urbains arrivent à saturation, d'autant que l’impact de la fin du « baby-boom » entraînera une augmentation de plus de 150 000 décès supplémentaires dans la décennie à venir ( base moyenne 655 000 morts / an en France).

Les nouvelles règlementations environnementales obligent les communes à limiter les intrants  dans l'entretien des cimetières et à laisser plus de place à la nature autour des tombes.

Les familles de plus en plus dispersées délaissent l'état des tombes, et l'on observe une hausse constante de la crémation, qui révèle  l'évolution des mentalités. 

au-delà des racines

La crémation en France

Le mode d’obsèques par crémation est en hausse  constante :

En 2011 elle concernait 31% des décès alors qu'en 1975 0.4% des obsèques étaient des crémations.

La part se situe actuellement à  35% en France, 45% à Paris et jusqu’à 60% dans les grandes villes de province.

En Europe du Nord le taux est de 70% d’incinération.

Le retour des cendres dans la nature faiblement encadré par la loi autorise la dispersion  sous certaines conditions. Cependant, cette pratique entraine une perte réelle dans la mémoire familiale et collective pour les générations futures.

En effet, les lieux choisis ne présentent pas la garantie d'être immuables dans le temps, et dans le cas de dispersion dans la nature, l’absence de repère de localisation ou tout simplement l'oubli effacent le souvenir après une à deux générations .  

l'arbre respire ce que nous expirons, c'est pourquoi la forêt constitue un puits carbone efficicient
Les villes se densifient

 

Les projections nous annoncent que

80% de la population sera urbaine à l’horizon de 2030, c’est dans 10 ans ….

Cette urbanisation intense des villes entraînera un phénomène avéré de stagnation de pollution et donc un impact sur l’espérance de vie.

L’incidence de la fin du « baby-boom » va accélérer la « saturation » de nombreux cimetières, par conséquent la modification de la durée des concessions n’est déjà plus suffisante.

Nos

Enjeux humains

La mort aujourd'hui est une fin inutile alors que… nous pourrions être utile même après notre trépas !
La Forêt Sanctuaire offre l'opportunité d'accéder à ce rêve universel : « s’endormir pour l’éternité au pied d’un arbre »

La notion de nature comme remède aux maux de la civilisation n’est pas nouvelle, aujourd'hui tous les humains partagent le constat d'un manque de nature en ville et une grande majorité appelle de leurs voeux  « une ville qui remet la nature au cœur de la ville » .

Chez les 18-35 ans, le changement climatique et la destruction de la nature sont déjà considérés comme la question mondiale prioritaire.

Cette génération gagne en influence, et s'engage de plus en plus dans des actions  en faveur de la protection de la biodiversité.

85% des Français sont des adeptes des promenades en forêt. (26/04/2019 sur France Inter une rencontre avec Peter Wohlleben forestier allemand et Laurent Tillon expert en biodiversité française)

Des chercheurs japonais ont démontré que marcher régulièrement dans la forêt, (ce qu’ils appellent prendre un bain de forêt ou Shinrin Yoku), entraîne une diminution du niveau de cortisol dans le sang, une baisse de la tension artérielle et active le système nerveux parasympathique, induisant une réponse de relaxation. (Cf  Le Besoin de la Nature à l’Ere Digitale-Mélusine Martin - Sorbonne Université)

La Forêt Sanctuaire représente pour les familles éloignées un lieu de recueillement où l'on s'y déplace plus volontiers pour prendre le temps d'une promenade ressourçante que de se rendre au cimetière pour honorer les morts le jour de la Toussaint. En ce sens, la Forêt Sanctuaire  favorise l'attachement mémoriel qui s'inscrit ainsi dans la durée.

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